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Le passage de la cinquantaine demande une surveillance renforcée en raison des modifications hormonales de l’organisme, c’est le moment idéal pour prévoir un bilan complet et aborder sereinement cette dizaine. Comme le veux l’adage, il vaut mieux prévenir que guérir…

MES CONTRÔLES DE ROUTINE

Prendre soin de mes dents Tous les ans, votre dentiste doit examiner votre dentition. C’est un examen essentiel pour préserver sa dentition sur le long terme. Les caries, gingivites et parodontites menacent les dents et les gencives. Des consultations plus rapprochées seront conseillées en cas d’antécédent familial de gingivite et de parodontite. N’hésitez pas à venir voir nos solutions pour vous aider à soulager les petits maux de bouches, nos conseils vous orienterons si besoin vers un médecin. Contrôler ma vue Il est nécessaire de contrôler sa vue tous les deux ans à partir de 50 ans puis annuellement après 65 ans.. Cette visite permet d’adapter la correction visuelle et de repérer une éventuelle pathologie telle qu’un glaucome, une DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) ou une cataracte (opacification du cristallin). Surveiller mon audition Un rendez-vous tous les deux ans chez l’ORL est utile s’il n’y a aucun signe particulier, puis, après 70 ans, tous les ans ou plus régulièrement si vous rencontrez des problèmes auditifs. N’hésitez pas à venir à la pharmacie, nous pourrons réaliser un test d’audition pour détecter au plus tôt ces problèmes avant qu’ils ne vous gênent au quotidien.

MES TESTS DE DÉPISTAGE

Prévenir les maladies cardiovasculaires La prévention de l’infarctus passe par un diagnostic complet : prise de la tension artérielle, poids, détection du diabète et d’un éventuel excès de cholestérol. Les maladies cardiovasculaires résultent d’un dépôt de graisses sur les parois des artères. Le rétrécissement des artères entraîne peu à peu un ralentissement de la circulation sanguine et une moins bonne oxygénation des organes vitaux (cœur, cerveau). La formation d’un caillot peut interrompre brutalement la circulation sanguine et provoquer un accident cardiovasculaire au niveau du cœur (angine de poitrine, infarctus du myocarde ou crise cardiaque), au niveau du cerveau (accident vasculaire cérébral ou AVC) ou au niveau des membres inférieurs (artérite). Les facteurs de risque : • risques subis : hérédité et âge, • risques modifiables : hypertension, tabagisme, sédentarité, diabète, cholestérol, surpoids, stress. 50 ans, l’heure des bilans sanguins Après 50 ans, des bilans sanguins sont à effectuer régulièrement pour surveiller sa santé. Vérifiez tous les 1 à 3 ans vos taux de cholestérol et de glycémie. Le cholestérol est une graisse naturelle indispensable à l’organisme. Il existe deux types de cholestérol : le « bon », le HDL cholestérol et le « mauvais », le LDL cholestérol. Le « mauvais » cholestérol a tendance à se déposer sur la paroi des artères qui peuvent se boucher partiellement ou totalement. La mesure de la glycémie permet de savoir s’il y a une bonne régulation du taux de sucre dans le sang et de dépister un éventuel diabète. En France, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de décès chez l’homme et la première chez la femme. Conseils de prévention : • ne pas fumer, • pratiquer une activité physique soutenue (au moins 2,5 à 5 heures par semaine), • maintenir un indice de masse corporelle (IMC) en-dessous de 25, • manger 5 portions de fruits ou légumes par jour.

LE DÉPISTAGE DES CANCERS

Le cancer colorectal Le dépistage du cancer colorectal se fait par un test de recherche de traces de sang dans les selles (test « Hemoccult » simple, à faire chez soi, tous les 2 ans), suivi d’une coloscopie prescrite seulement en cas de test positif (2 à 3 % des cas). Cet examen permet de visualiser l’intérieur de l’intestin et de rechercher une cause au saignement digestif. La coloscopie peut être indiquée pour les personnes à risque élevé (antécédents personnels ou familiaux de polype ou de cancer colorectal…) ou en présence de symptômes, sans avoir effectué au préalable le test Hemoccult. Le saviez-vous ? • Le cancer colorectal est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme. • Le test Hemoccult : Détectés assez tôt, 90 % des cancers colorectaux peuvent être guéris, parlez en à votre médecin si vous n’avez pas reçu de courrier de la sécurité sociale à ce sujet. Le cancer de la prostate Il est le plus fréquent chez les hommes. On estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Un dépistage est donc recommandé chez les hommes de plus de 50 ans tous les ans. Le dépistage se fera par une prise de sang : dosage du PSA (Antigène spécifique de la prostate, c’est une substance produite par la prostate.) et un toucher rectal. Un dosage du PSA est demandé dans toutes les circonstances pouvant faire évoquer un diagnostic de cancer de la prostate. Une échographie prostatique pourra par la suite être réalisée. Il est important de surveiller les signes d’alertes et de consulter un médecin en cas de doute : • Besoin d’uriner souvent • Jet d’urine faible ou lent • Présence de sang dans les urines • Difficultés à contrôler sa vessie (incontinence, fuite urinaire) Il existe deux types de traitement du cancer de la prostate. Les traitements « curatifs » s’adressent aux hommes dont l’espérance de vie est supérieure à 10 ans et dont le cancer est localisé à la prostate. En effet, l’évolution naturelle de ce cancer étant très lente, après un certain âge, il n’y a pas de bénéfice à vouloir guérir un patient âgé. Les traitements curatifs consistent en une ablation totale de la prostate (La prostatectomie radicale). Ces traitements bénéficient de progrès constants, en termes d’amélioration des résultats et de diminution des effets secondaires. La prostatectomie radicale est devenue une intervention courante dont les complications sont rares, en dehors des séquelles sexuelles : trouble de l’érection. Les traitements « palliatifs » s’adressent aux hommes dont le cancer a dépassé la glande prostatique. Ils consistent à supprimer la sécrétion des hormones androgènes par les testicules, lesquelles stimulent la croissance du cancer. Leur efficacité semble limitée en moyenne à deux ans. Le cancer du sein Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Pour cette raison, le dépistage est recommandé chez les femmes entre 50 et 74 ans. Mais en fonction de l’histoire personnelle de chaque femme (antécédents personnels ou familiaux, prédisposition génétique…), un suivi plus précoce peut être proposé. Après 50 ans, il est recommandé de faire une mammographie tous les deux ans. « Dans l’intervalle », il est important d’être attentive à l’apparition de signes suspects sur le sein et de consulter un médecin généraliste ou un gynécologue au moindre doute. Consultez notre article sur les bonnes techniques d’auto-palpation à la maison pour détecter une anomalie le plus tôt possible. Le saviez-vous ? • 1 femme sur 8 développe un cancer du sein au cours de sa vie. • 2 cancers du sein sur 3 se déclarent après la ménopause. • Une femme meurt d’un cancer du sein toutes les 53 minutes. • Octobre rose est le mois de sensibilisation pour le dépistage du cancer du sein. Tout au long du mois, des événements sont organisés dans les grandes villes afin de convaincre les femmes du rôle primordial du dépistage précoce et faire progresser la recherche.